Ses obsèques auront lieu dans son village natal d’Aït Yahia, en Kabylie, a confirmé le FFS dans un communiqué. La date du rapatriement et le déroulement des funérailles seront communiqués aussitôt que possible.
Dans ce village est notamment enterré son grand-père, d’origine maraboutique, dont le mausolée est devenu un lieu de pèlerinage qui attire de nombreux visiteurs les vendredis.
Aït-Ahmed, né en 1926, était le dernier survivant des neuf fils de la Toussaint, les chefs qui ont déclenché la guerre d’Algérie contre la puissance coloniale française le 1er novembre 1954.
Dès l’indépendance du pays en 1962, il avait rompu avec ses frères d’armes, devenant un opposant intransigeant au régime qui avait pris le pouvoir.