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Amira-sed.JPGAvec son mini CD de quatre titres, Oudjatini, phares de la chanson kabyle, adaptés en version funky électronique, Amira incarne ce sang neuf de la musique algérienne comme ce besoin vital de s’identifier par sa triple culture : "On a du mal à s’imposer, il ne faut pas avoir froid dans le dos, explique la jeune chanteuse née à Paris en 1980, car les gens de chez nous ont une image négative de la musique. Mais je suis l’aînée de la famille, j’ai un frère et une sœur qui me soutiennent ainsi que mes parents. J’ai tourné en Algérie et j’ai rencontré plein de jeune qui font du rap ou du R'n'B. Je crois que même si j’avais été là-bas, j’aurais tout de même fait des chansons. Mes textes parlent essentiellement d’amour, de la vie quotidienne. Ma composition Tama zirt, par exemple, signifie 'femme libre' et traite de la condition féminine. Et si sur la pochette on ne voit que mes yeux, c’est un hommage à toutes ces femmes qui n’ont que leur regard pour s’exprimer."

 Lors du Printemps Berbère 2001, entourée de deux danseurs black, Amira n'était déjà pas passé inaperçue. C’était pour elle une manière de montrer à toute la communauté que l’on doit se mélanger, qu’il faut se mêler sans frontière. Et si certains gars sifflaient, toutes les filles applaudissaient à son joyeux électro funk raï.

logo chanson kabyle1

 

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