Musiques berbères et populaires d’Afrique du Nord
Les 16, 17 et 18 septembre 2010
au Théâtre de la Sucrière et au centre culturel Mirabeau, Marseille 15e.
Site web : http://www.festivaltamazgha.org
Le jeudi 16 septembre à 20h30
au centre culturel MIRABEAU
entrée libre
Les lieux de diffusion artistique qui marquèrent l’histoire du territoire reprennent vie au coeur des quartiers nords de Marseille à travers « les cafés nord-africains » : une scène intimiste en mémoire d’un chanteur de l’exil : Youcef Abjaoui. Né le 16 décembre 1932, dans le village d’Aït Alouane dans la commune d’Akfadou à Bejaia, Youcef ABJAOUI se donne, dès son plus jeune âge, corps et âme à la musique kabyle. A travers ses textes, il évoque brillamment la vie et ses aléas. Il a toujours été convaincu que la guitare peut être un moyen d’accéder à la liberté. Il décède en 1996 à Paris à la suite d’une longue maladie. Différents artistes viendront s’associer à cette soirée en réinterprétant son oeuvre. En présence de Amenna AMEZIANE, chercheur/conférencier.
Le vendredi 17 septembre
à 20h30 au centre culturel MIRABEAU
Entrée : 15 €
EXPOSITION
Cette exposition de « Thimelhafth » souhaite faire découvrir les habits traditionnels des Aurès et promouvoir sa production. Elle cherche à rompre avec la culture de l’oubli et à remettre au goût du jour l’identité des chaouis et des amazighs.
FILM : « LA MAISON JAUNE »
En présence d’Amor HAKKAR, réalisateur et interprète. « La Maison Jaune » raconte l’histoire d’une famille endeuillée par la mort d’un de ses membres. Ce film est un chant d’amour naïf à la région Chaouie, où l’authentique crève l’écran. C’est une réelle poésie et de l’émotion pure.
CONCERT : IGHOUNEM AMIROUCHE
Dès son plus jeune âge, Amirouche a joué des mélodies chaouies sur sa guitare. « L’enfant terrible » a sillonné le pays en se battant contre les inégalités sociales et économiques, l’injustice et le despotisme. Il se décrit lui-même comme étant « … un chanteur chaoui, je chante pour mon identité chaouie, l’identité amazigh ».
Le samedi 18 septembre
à 20h30 au Théâtre de la Sucrière
Entrée : 15/20 €
ZIMU D’une discrétion absolue, effacé, presque timide, Mourad Zimu est imprégné de l’oeuvre de Mohya, de Si Moh, d’Ameziane Kezzar, de Brassens et de Renaud. Cet artiste kabyle ne cesse d’innover, ce qui lui donne un cachet propre à lui, une sorte de signature, presque un courant artistique original.
Cherif HAMANI a su rester fidèle durant toute sa carrière à son style musical et à ses textes profondément recherchés et très diversifiés. Accordant un intérêt majeur à la sagesse des anciens de Kabylie, sa poésie fait office de passerelle avec le présent. Doté d’une voix chaude et envoûtante, rocailleuse et limpide, ses mélodies chargées de complaintes sortent tout droit de ses tripes. Nul ne peut y rester indifférent.
Si MOH La singularité de Si Moh, c’est le jeu de mot extraordinaire qui, parson accessibilité, accroche l’auditeur qui découvre un plaisir dans l’harmonie et une générosité dans le verbe bien retaillé, astucieusement employé dans toute la structure de l’oeuvre.
Théâtre de la Sucrière
16, 17 et 18 septembre
Festival Tamazgha 5eme Edition 16,17 et 18 septembre 2010