D’abord cette précision : officiellement, il n’en est rien de cette sanction de deux ans contre le président de la JSK, relayée par la presse algérienne d’hier. Du moins Raouraoua et «sa» FAF hésitent à l’assumer encore publiquement, dans la mesure où le communiqué qui a sanctionné la réunion du bureau fédéral, tenue avant-hier, n’évoque point ce sujet, encore moins le cas d’une sentence retenue contre Hannachi. Mais voilà que comme on dit, il n’y a sans doute pas de fumée sans feu. Et ce cas de figure n’est vraisemblablement pas à écarter au vu de la haine que semble nourrir Raouraoua contre l’équipe kabyle et son président, qui n’a du reste fait que revendiquer les droits de son équipe. Mais gonflé qu’il est, depuis Oum Dourmane, «Monsieur» football algérien, tel un complexé comme pas possible, qui a décidé de s’attribuer le retentissant succès, se voit depuis, au dessus de tout et de tous, et ne semble pas tolérer le moindre regard d’autrui, droit dans les yeux. Et là, Raouraoua se trompe et se rend coupable de tromperie. Car, Oum Dourmane, avant d’être l’œuvre de Antar Yahia, elle a été celle du peuple algérien et du président Bouteflika qui, comme dans un film américain d’attaque sous marine, a donné les codes de lancement… Et puis, toute cette soi-disant embellie qui illuminait (Oui on l’évoque déjà au passé), la sélection nationale, c’est non pas grâce à Raouraoua, mais bien à la trésorerie publique nationale… Il n’ y a qu’à voir le budget alloué au club Algérie par l’Etat, ces derniers temps. Et malgré tout cet arsenal, on doute de notre prochaine qualification en coupe d’Afrique. C’est dire qu’on est restés figé sur Oum Dourmane. Oui rien que ça, parce qu’après il n’y a plus rien eu: ni en coupe du Monde, ni après… Pour la petite histoire, la JSK a, elle, depuis, refait plusieurs Oum Dormane, en allant battre les Egyptiens en aller et retour, sans le soutien de qui vous savez. Si jusque-là, ce dernier a fait preuve d’indifférence envers le représentant de son pays, ce qui est en soi une grave attitude pour un responsable, il n’a pu cacher sa haine depuis l’accession de l’équipe en demi-finale. Que c’était indécent et indigne de sa part de préférer le plateau de Nessma TV au stade de Tizi-Ouzou ou le TP Mazembe s’est fait accompagner du président de la fédération de son pays et, tenez-vous bien, de plus d’une dizaine de députés… Et après ça, on veut reprocher à Hannachi le pire pour avoir dit qu’on «n’a pas de président de Fédération». Le mal serait donc que Hannachi eut dénoncé l’absence de Raouraoua ce jour-là ? Mais bon sang, le football c’était à Tizi-Ouzou ; sur Nessma TV, il était question de faire un geste pour l’homme propriétaire de la chaîne, avec qui il venait de conclure un juteux marché, et Raouraoua n’a, semble t-il, même pas réfléchi pour choisir… C’était une erreur sur laquelle les supporters de la JSK auraient pu passer l’éponge. Mais pas plus, M. Raouraoua ! Pour finir, ce dicton kabyle qui parlerait à leur place : « Ur Hamlagh Ghma, Our Hamlagh Ouara thiwthen». Qui veut la traduction cherche…
D. C.
Source: La Dépêche de Kabylie