Entre le 18 et le 20 avril 2001, le jeune Massinissa Guermah décède dans les locaux de la gendarmerie des Ath- Douala (Kabylie). De violentes émeutes ont lieu pour dénoncer les abus et les injustices commises par la gendarmerie. Une véritable guérilla urbaine oppose les manifestants et les forces de l’ordre qui font de nombreuses victimes et blessés. C’est le Printemps Noir de 2001. Devant ce sentiment d’anarchie les autorités sociopolitiques locales, la “tajmat” (assemblée locale) et les “arouchs (mouvement citoyen) tentent de donner un cadre organisationnel de réflexion et posent la question de la démocratie en Algérie. L’auteur relate les événements de 2001 et nous plonge au coeur de ces manifestations en étudiant le cas de la localité d’Aïn-Zaouia, où les habitants de Bou-Mahni aspirent à un monde meilleur. Il montre comment une communauté d’environ vingt mille habitants a pu constituer un cadre de concertation, de réflexion, de décision et d’action. Creuset et laboratoire de la démocratie participative, la coordination communale d’Aïn- Zaouia propose une alternative où le citoyen se retrouve au coeur d’un projet politique.
Le Printemps Noir de 2001 en Kabylie
Le cas de la coordination communale d'Aïn-Zaouia
Editions l'Harmattan
Hamid Chabani
Préface de Pierre Vermeren
Histoire et perspectives méditerranéennes
ISBN : 978-2-296-54456-7 • avril 2011 • 136 pages