Le nouvel album du chanteur Makhlouf sera dans les bacs à partir d’aujourd’hui, à la grande joie de ses fans qui auront à découvrir ce produit tant attendu.
Intitulé Alwakhdinou, l’album qui compte douze titres est le fruit d’un travail de longue haleine de l’artiste qui n’aime pas faire dans l’improvisation. Pour preuve, Makhlouf réserve à son public, comme à l’accoutumée, des nouveautés à chacune de ses sorties. C’est le cas dans l’album qui sortira aujourd’hui où le jeune prodige de la chanson kabyle introduit, pour la première fois, le mode Saba dans la chanson qui porte le titre de l’album. Une chanson qui raconte une histoire où la fille tant aimée n’a fait que du mal à son amoureux. L’amour reste le sujet principal de cet album, chanté sous différentes facettes. C’est le cas de Aheq Lemaâhdha (le serment), Iniyid (dis-moi) et Ihnined Felli Anoughal Amzikenni. A travers cette dernière chanson, Makhlouf, toujours à l’écoute de sa société, raconte un fait qui s’est introduit dans nos mœurs, à savoir celui de la situation de la femme qui, de plus en plus, s’offre certains espaces jadis réservés à l’homme, y compris dans le domaine de la vie sentimentale. Makhlouf a voulu, à travers cette chanson, parler de ces filles qui, tout en ayant une ou plusieurs «aventures», décident finalement de revenir à leurs premiers hommes auxquels elles demandent pardon pour pouvoir revivre, à nouveau, leur amour. Un sujet d’actualité que l’artiste veut faire écouter à son public.
En parlant de ce dernier, fidèle à ses principes et surtout à ses origines, Makhlouf lui a réservé dans cet album une chanson spéciale. Intitulée Slahna Itheoussem southiw, elle se veut un hommage de l’artiste à ses admirateurs, auxquels il a décidé de s’adresser directement pour les remercier de l’avoir accompagné durant son parcours artistique, lui qui en est à son septième album. Makhlouf aime chanter tout ce qu’il ressent dans la vie, à travers ses joies et ses peines, non sans être à l’affût de tout ce qui l’entoure dans la société.
C’est son rôle de briser les tabous, dit-il, mais, aussi, de rappeler aux jeunes de sa génération que les origines et l’identité ne doivent jamais disparaître dans un monde où les valeurs sont le ciment de toute société qui se respecte. C’est ce que Makhlouf a voulu faire dans son album où il a ressuscité ces valeurs à travers la chanson Khoudhagh ma thhedhrem felli (je me fiche de vos bobards). Fidèle à son style qui fait de lui un artiste atypique de la chanson kabyle rythmée et sentimentale, Makhlouf a décidé d’accompagner son public en organisant des tournées à travers la Kabylie et d’autres villes du pays où il compte des admirateurs. Une occasion pour ces derniers de découvrir sur scène ce nouveau produit et les autres chansons qui ont fait un énorme succès. L’album, édité chez Belart Editions et enregistré chez Sono Star, est le fruit d’un travail collégial, comme le souligne l’artiste.
«Je tiens à remercier Zinou, Samir Amirouche, Samir Djoudi et particulièrement l’arrangeur Toufik Ameur qui a collaboré avec moi, malgré son état de santé dégradé. D’ailleurs, je lui souhaite un prompt rétablissement», confie Makhlouf qui a également insisté pour rendre un grand hommage à son public, particulièrement aux gens de son village Kahra.
Ali C. Source: La Dépêche de Kabylie